Aujourd’hui, tous les médias parlent de « crise immobilière », de « krach immobilier », etc., mais de quoi est-il question exactement ? Faut-il arrêter d’investir en immobilier ?
Qu’est-ce qu’une crise immobilière ?
Une crise immobilière est une période de perturbation ou de déséquilibre dans le marché immobilier, caractérisée par une baisse significative des prix des biens immobiliers, une diminution de la demande de logements, une augmentation du nombre de saisies immobilières ou une combinaison de ces facteurs. Les crises immobilières peuvent avoir des répercussions économiques importantes et toucher plusieurs secteurs, notamment la construction, la finance et l’économie en général.
La crise immobilière actuelle touche aussi bien l’immobilier direct que l’immobilier indirect (SCPI) et les unités de comptes en immobilier des assurances-vie, type OPCI ou SCI. Ce n’est donc pas seulement la valeur des biens qui a baissé, mais aussi des actifs financiers avec un sous-jacent immobilier.
Les crises immobilières peuvent être déclenchées par divers facteurs, parmi ceux-ci, nous pouvons citer : la raréfaction du foncier, l’augmentation du coût des matériaux, la politique énergétique de l’État et celui qui nous préoccupe, aujourd’hui, l’envolée des taux du crédit.
Face à la difficulté d’emprunter, que peut-on faire ?
Plus que jamais, il est important d’assainir sa situation financière et se mettre en sécurité financière avant d’espérer pouvoir s’enrichir grâce au levier du crédit. Utilisez votre capacité d’épargne pour constituer un apport. Cela demandera peut-être un peu de temps, mais il ne faut pas vous décourager. De plus, il y a différentes façons d’investir dans la pierre. Vous pouvez investir dans la « pierre papier » (SCPI), acheter un bien immobilier en démembrement de propriété ou en viager. Certes, il est déjà difficile d’accéder au crédit pour un achat en pleine propriété, il va sans dire que dans le cas d’un achat en démembrement, cela relève du défi. Dans ce cas, il peut être pertinent de créer une société pour investir plutôt que détenir votre bien immobilier en direct. Le taux d’usure n’entre pas en ligne de compte, permettant ainsi de faciliter l’emprunt. En contrepartie, la Banque n’hésitera pas à appliquer un taux élevé.
En tant qu’investisseur « informé » ou « averti », vous vous dites que les prix baissent et donc cela représente une opportunité d’acheter, seulement voilà, les Banques prêtent peu ou prou sans compter que votre pouvoir d’achat a chuté drastiquement avec cette hausse des taux des crédits.
Cette baisse est, néanmoins, à relativiser en fonction de votre secteur géographique. De nombreux vendeurs, encore, se montrent réticents à une réduction importante des prix.
Quoi qu’il en soit, si votre situation financière est saine et que vous disposez d’une bonne capacité d’épargne, sans compter d’un apport, ne fuyez pas ce secteur d’investissement qui reste un moyen de faire face à l’inflation et de vous créer des revenus passifs.
Nous ne parlons pas d’accéder à la propriété de sa résidence principale, mais d’investissement locatif.
Comment investir en immobilier ?
Évaluez l’état du marché immobilier : regardez les tendances actuelles du marché dans la région où vous souhaitez investir. Considérez le prix des biens immobiliers, le taux d’occupation, la demande et l’offre, ainsi que les prévisions à court et à long terme. Ce n’est pas le prix qui est le plus important en investissement locatif, mais la tension locative.
2. Déterminez vos objectifs d’investissement : clarifiez vos objectifs financiers et personnels pour l’investissement immobilier. Voulez-vous générer des revenus locatifs réguliers, réaliser une plus-value à long terme ou diversifier votre portefeuille d’investissement ?
3. Évaluez votre capacité financière : examinez votre situation financière pour déterminer si vous disposez des ressources nécessaires pour investir en immobilier. Prenez en compte les fonds disponibles pour l’achat, les coûts d’entretien et de gestion, ainsi que les risques potentiels.
4. Faites vos recherches : renseignez-vous sur le marché immobilier local, les types de biens immobiliers disponibles et les tendances du secteur. Consultez des experts immobiliers, des agents immobiliers ou des conseillers financiers pour obtenir des conseils et des informations supplémentaires.
5. Diversifiez vos investissements : il est généralement recommandé de diversifier votre portefeuille d’investissement pour réduire les risques. Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier et considérez d’autres options d’investissement en plus de l’immobilier.
6. Soyez patient et prêt à prendre des risques : l’investissement immobilier peut être rentable, mais il peut également comporter des risques. Soyez prêt à faire face aux fluctuations du marché et à investir sur le long terme pour maximiser les bénéfices potentiels.
N’oubliez pas que chaque situation d’investissement immobilier est unique, il est donc recommandé de consulter des professionnels, tels que des conseillers financiers ou des agents immobiliers, pour obtenir des conseils adaptés à votre situation spécifique.
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